L’acquisition officielle d’All Circuits par DBG Technology est prévue au printemps 2025…
Depuis 2015, All Circuits appartient à l’État chinois. Il nous a bien traités, on s’est bien développé pendant dix ans. Cependant, pour continuer dans ce sens et investir, nous devions rechercher une autre solution. La meilleure qu’on ait trouvé est DBG Technology.
Pour quelles raisons ?
Nous voulions un partenaire ayant des installations en Chine afin de satisfaire nos clients qui y commercialisent leurs produits. D’ailleurs, ce sont eux qui nous ont conseillés de nous tourner vers DBG. Cette société est présente en Chine, mais aussi en Inde, au Pakistan, au Bangladesh. Nous disposerons donc de capacités de production en Asie. Et elle en Europe, en Tunisie et au Mexique, où All Circuits possède des usines.
Deuxième avantage, la connivence technique. DBG détient une division automobile et travaille avec les mêmes clients que nous, disposent des mêmes équipements.
« Enfin, nous restons totalement indépendants et nous conservons notre marque All Circuits. Il n’y a aucun licenciement et c’est le plus important. Nous faisons ça pour assurer un futur à nos salariés. »
DBG Technology. La société, fondée en 1995 et cotée à la bourse de Shenzhen, est détenue majoritairement par des capitaux hongkongais. Elle emploie 30.000 salariés, est présente en Chine, en Inde, au Bangladesh et au Vietnam, avec des bureaux à Hong Kong et Singapour. Elle est classée 16e fournisseur de services de fabrication électronique mondial.
Quelles sont vos ambitions dans les cinq ans à venir ?
D’ici deux ans, de réaliser un chiffre d’affaires (CA) au-dessus d’un demi-milliard d’euros (410 millions en 2024). On est équipé pour. On aurait déjà dû l’atteindre mais on a été freiné par la conjoncture.