C’est un simple bout de plastique doré à l’effigie de Donald Trump. Mais cette carte donne accès à des droits peu communs. La « Gold card », dévoilée par le dirigeant américain ce vendredi, permet en effet à son acheteur de bénéficier d’une résidence légale permanente et d’un visa permanent sur le territoire de l’Oncle Sam contre… quelque 5 millions de dollars (près de 4,5 millions d’euros). Un dispositif dont les critères doivent encore être précisés, avant son officialisation d’ici à la fin du mois d’avril.
Des impôts payés, des emplois à la clef ?
Avec cette initiative inspirée de la « Green card » (que tout citoyen étranger doit décrocher pour espérer devenir citoyen aux États-Unis), Donald Trump entend attirer des gens « riches, qui réussiront, dépenseront beaucoup d’argent, paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de monde ». Ce dispositif est censé remplacer le programme EB-5, qui demandait, depuis les années 1990, aux étrangers d’investir au moins un million de dollars aux États-Unis. Dans ce précédent système, l’investisseur devait attendre cinq ans avant de pouvoir prétendre à la citoyenneté américaine.