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    Home»Fintech»Fintech FNZ | Performances décevantes pour un gros investissement de la CDPQ
    Fintech

    Fintech FNZ | Performances décevantes pour un gros investissement de la CDPQ

    June 17, 20256 Mins Read


    À plus de 3 milliards, c’est l’un des principaux placements de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Il était présenté comme « l’une des plus importantes transactions de fintech en 2018 dans le monde ». Sept ans plus tard, FNZ accumule les pertes massives, au point où l’une des principales agences de notation s’inquiète d’une tendance « insoutenable ».


    Publié à 6 h 00



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    « Performance nettement inférieure » aux attentes, « liquidités insuffisantes » pour la prochaine année et « perspectives d’affaires moins favorables qu’elles ne l’étaient »… Standard & Poor’s (S&P) ne mâche pas ses mots à l’endroit de la multinationale, dont l’actionnaire de référence est le bas de laine des Québécois.

    « Les résultats de la compagnie ont été nettement inférieurs aux attentes », tranche l’agence de notation, dans son rapport diffusé le 22 mai dernier.

    FNZ ne vous dit rien ? Normal. Ce géant à capital fermé est peu connu du grand public puisqu’il fait des affaires avec le secteur privé, donc pas directement avec les consommateurs.

    Cette jeune pousse fondée en 2003 et domiciliée en Nouvelle-Zélande est derrière une plateforme numérique de gestion de patrimoine. Elle se targue de compter sur une clientèle de 650 institutions financières et assureurs, comme Aviva et Barclays, qui gèrent ensemble plus de 1700 milliards US.

    Rouge foncé

    Avec plus de 6000 employés, la multinationale chiffrait sa valorisation à 20 milliards US en 2022 – il n’y a pas eu de mise à jour depuis.

    C’est du moins ce qui est diffusé publiquement.

    Même si FNZ est une société à capital fermée, elle émet de la dette évaluée par des agences de notation comme Moody’s, S&P et d’autres. Elle est donc considérée comme un émetteur assujetti. Des informations sur sa situation financière auxquelles La Presse a eu accès sont donc publiques.

    Ses états financiers brossent le portrait d’une entreprise qui met plus de temps que prévu à convertir son « hypercroissance » des dernières années en profits.

    Depuis 2021, FNZ a perdu près de 2 milliards US, dont 713 millions US juste l’an dernier, malgré un chiffre d’affaires de 1,6 milliard US. On attribue cette situation aux acquisitions des dernières années, à l’expansion dans de nouveaux marchés et aux investissements dans de nouveaux produits.

    Appel de fonds à l’horizon

    Même avec une récolte de 1,5 milliard US auprès de ses actionnaires existants – dont l’institution québécoise – l’an dernier pour restructurer sa dette, la situation actuelle fait craindre un nouvel appel de fonds avec le risque de diluer les actionnaires existants comme la Caisse… À moins que cette dernière ne se décide à sortir le chéquier une fois de plus.

    « Nous anticipons des liquidités insuffisantes au cours des 12 prochains mois en raison d’une consommation prolongée de la trésorerie », souligne S&P.

    Professeur de comptabilité à l’Université Yale, Raphaël Duguay s’attend à d’importants besoins en financement d’ici à ce que FNZ sorte du rouge.

    Il est tout à fait possible que la Caisse soit appelée à fournir un financement supplémentaire dans les mois ou années à venir.

    Raphaël Duguay, professeur de comptabilité à l’Université Yale

    S&P a décidé d’accoler l’étiquette « négative » aux perspectives de la multinationale – ce qui met souvent la table à une décote. La note de crédit de la jeune pousse est actuellement de B-, ce qui signifie qu’elle est considérée comme un investissement spéculatif.

    Au bas mot, il faudra attendre en 2027 avant de voir FNZ s’approcher du point d’équilibre financier, d’après la note d’analyse. Cela s’éloigne de la cible de 2025 que faisait miroiter le fondateur Adrian Durham il y a deux ans.

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE FNZ

    Le fondateur de FNZ, Adrian Durham

    « Nous estimons également que la structure de capital pourrait devenir insoutenable si elle est confrontée à des risques d’exécution, à de nouveaux retards dans l’augmentation de ses revenus, à des besoins d’investissement supplémentaire ou à l’absence d’un soutien de la part des actionnaires », prévient S&P.

    Signe que des changements étaient nécessaires, M. Durham a dû céder son poste de chef de la direction l’été dernier. Reste à voir si la nouvelle direction sera en mesure de donner le coup de barre nécessaire avant qu’il ne soit trop tard.

    Espoir et patience

    En dépit des défis actuels, M. Duguay juge qu’il ne faut pas encore jeter l’éponge dans le cas de FNZ. C’est lorsque la CDPQ se départira de son placement que l’on saura s’il y aura un rendement ou non.

    Avant de générer des profits, les entreprises technologiques comme FNZ sont déficitaires pendant longtemps, rappelle Carl Brousseau, professeur agrégé à l’École de comptabilité de l’Université Laval.

    Le rapport de S&P signale cependant que la patience a ses limites.

    « Quelle est la crédibilité du plan pour mettre fin à ces pertes ? demande M. Brousseau. À un moment donné, on ne peut pas continuer à les accumuler. C’est dans ce contexte que l’agence de notation envoie un signal qu’elle considère que l’entreprise est jugée plus risquée. »

    Par courriel, la CDPQ s’est limitée à dire qu’elle évaluait son investissement dans FNZ sur le « long terme », en ajoutant qu’une nouvelle équipe de direction était maintenant en poste.

    Dans le créneau des placements privés, FNZ est l’un des huit investissements détenus par la CDPQ dont la valeur est supérieure à 3 milliards. Ces cas sont très rares dans le portefeuille de la Caisse.

    C’est en 2018 que la CDPQ est arrivée dans le portrait en injectant plus de 1 milliard, lorsque Stéphane Etroy était le responsable des placements privés.

    Bataille à l’horizon ?

    La manière dont FNZ a effectué sa ronde de financement l’an dernier met la table à une bataille judiciaire entre l’entreprise et de petits actionnaires, qui prétendent que la CDPQ et des investisseurs institutionnels se sont enrichis sur leur dos. FNZ compte près de 2000 employés et premiers fondateurs, qui, depuis 2003, ont accumulé de petits blocs d’actions du fournisseur de services plutôt que des primes en argent. Un groupe de plaignants – environ 200 – allèguent une perte de valeur en raison d’une dilution étant donné que FNZ a récolté son financement l’an dernier en accordant des actions privilégiées à ses propriétaires institutionnels comme la Caisse. Les mécontents affirment qu’ils comptent déposer une demande d’action collective auprès des tribunaux néo-zélandais.

    En savoir plus

    • 473 milliards
      Actif net de la CDPQ au 31 décembre dernier. Celui de son portefeuille de placements privés s’élevait alors à 90 milliards.

      source : caisse de dépôt et placement du québec





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