Santiago Nunez / santypan – stock.adobe.com
L’allongement de l’os de la mâchoire nécessite l’implantation de tiges en métal dépassant du visage, une technique particulièrement contraignante et inesthétique. La mise au point d’un nouveau procédé très prometteur vient d’être récompensée par la Fondation des Gueules cassées.
Que ce soit à cause d’une malformation de naissance, d’un accident de la route ou suite aux dégâts causés par un cancer, la reconstruction de la mâchoire est toujours un défi de taille pour les chirurgiens… Et une période difficile pour les patients. Avec ses deux tiges en métal qui dépassent du visage, la « distraction ostéogénique » – l’une des techniques utilisée pour allonger la mandibule – est particulièrement contraignante et inesthétique.
La rencontre entre deux équipes, celle d’une chirurgienne de l’hôpital Necker (Paris) et celle d’un ingénieur de l’institut Polytechnique, a abouti à l’invention d’un nouveau dispositif quasiment invisible qui pourrait bientôt changer la donne. Cette collaboration transdisciplinaire, née il y a quasiment dix ans, vient d’être récompensée par la Fondation des Gueules Cassées qui « soutient depuis plus de 100 ans les blessés de la face et de la tête ».
« L’objectif de la reconstruction est notamment d’améliorer la fonction respiratoire ainsi que la mastication, mais nous souhaitions aller vers un dispositif plus petit et plus confortable pour les patients », a expliqué lors d’une conférence…