Le métal jaune atteint vendredi un nouveau sommet historique. Il profite des tensions croissantes autour de l’Ukraine, mais aussi de l’offensive commerciale menée par Donald Trump.
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Valeur refuge par excellence, l’or confirme son statut d’arme en matière de géopolitique économique. Vendredi 14 mars, il a atteint des niveaux jamais enregistrés depuis la fin des années 1960. Et il n’y a aucune raison que cette flambée des cours ne s’arrête en si bon chemin.
Parmi les explications de la flambée, il y a d’abord l’escalade, verbale et morale, entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur les discussions d’accord de paix en Ukraine. À cela s’ajoute l’escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde en général, l’Europe en particulier. Et puis sont apparus les doutes quant à la résistance de l’économie américaine face à la politique inflationniste menée par Donald Trump, qui va peser sur le pouvoir d’achat des Américains.
Les investisseurs estiment que l’économie mondiale présente aujourd’hui trop de risques. En économie, c’est ce que l’on appelle “l’aversion au risque”. En temps normal, les opérateurs financiers aiment prendre des risques sur leurs investissements. La prise de risque, comme avec les actions en bourse est mieux rémunérée. Mais dès que des incertitudes naissent et que des tensions se manifestent comme aujourd’hui, le risque devient dangereux et les investisseurs se réfugient sur des valeurs plus stables, dont l’or fait partie.
L’once d’or atteint 2 747 euros. Une once d’or représente 31 grammes. Ce qui signifie que 31 grammes d’or valent aujourd’hui près de 3 000 euros, et qu’un lingot (1 kg) représente un peu plus de 88 000 euros. L’or ne rapporte pas de dividendes comme les actions, ni de gain lié à la hausse des taux d’intérêt puisque le métal jaune n’y est pas soumis. Mais l’or reste une valeur refuge car ce n’est pas de la dette. Lui ne peut pas faire faillite.