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    Home»Precious Metal»“Le trash-talking, ça n’est pas une légende” : Kélian Galletier et Xavier Mignot plongent dans l’univers rugbystique US
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    “Le trash-talking, ça n’est pas une légende” : Kélian Galletier et Xavier Mignot plongent dans l’univers rugbystique US

    May 12, 202517 Mins Read


    Depuis le début de l’année, les internationaux Kélian Galletier (6 sélections) et Xavier Mignot (1 sélection) et la franchise des Gold de la Nouvelle-Orléans et la Major Rugby League, dont ils sont les deux seuls représentants tricolores. Un voyage initiatique autant qu’une expérience de vie hors-normes qu’ils nous racontent avec humour et transparence. Silence, on tourne…

    Vous vous étiez rencontrés en 2016 lors d’une tournée du XV de France en Argentine. Si on vous avait dit, à l’époque, que vous seriez dix ans plus tard coéquipiers sous les couleurs des Gold de la Nouvelle-Orléans…

    Kélian GALLETIER La Ligue professionnelle n’existait même pas ici, donc forcément, on n’y aurait pas cru (rires). Même si elle avait existé, ceci dit, je pense qu’on ne l’aurait pas cru même si, à titre personnel, j’ai toujours eu cette envie d’avoir une expérience à l’étranger. Je ne savais pas comment y parvenir au travers du rugby. Mais il se trouve que les planètes se sont alignées…

    Au quotidien, à quoi ressemble le quotidien d’un joueur pro aux États-Unis ? Nicolas Godignon nous confiait que de son point de vue, la MRL ressemble aujourd’hui à la LNR du début des années 2000.

    Xavier MIGNOT : Je ne sais pas si la comparaison est juste, parce que je n’ai pas connu cette époque. Ce que je peux te dire, c’est que les installations sont correctes. À la Nouvele-Orléans, on a tout sur place, le centre d’entraînement, le terrain d’entraînement qui est le même que le terrain de match… Tout est centralisé et je trouve ça plutôt bien. La salle de muscu est un peu dans son jus, mais il y a tout le matériel nécessaire pour performer.

    K.G. : Je trouve que la comparaison de Nico est très bonne. Au début des années 2000 en France, le rugby était passé pro depuis cinq, six ans, mais il était encore en développement, il évoluait dans un environnement encore amateur. Tu avais, par exemple des stades un peu vétustes. Je suis de Montpellier et quand j’étais jeune, j’allais voir des matchs de Top 14 à Sabathé… Quand tu compares avec les terrains du Top 14 aujourd’hui… Partout, il y avait des pelouses qui n’étaient pas terribles, les centres d’entraînement n’existaient pas, les gars faisaient de la muscu où ils pouvaient… Le rugby aux Etats-Unis est un peu à ce niveau-là aujourd’hui. Alors, quand on voit l’évolution phénoménale du Top 14 en vingt ans, on ne peut que souhaiter à la MLR de se développer aussi bien.

    Je pense que certaines équipes peuvent rivaliser avec des milieux de tableau de Pro D2. Après, c’est dur de comparer, ça n’est pas du tout le même style de jeu. Ici, le rugby se veut très rapide, très ouvert.

    En ce qui concerne la composition des effectifs, à quoi la MLR ressemble-t-elle ?

    K.G. Il y a un minimum requis de joueurs américains, ou du moins du continent. En revanche, sur les feuilles de match, il n’y a pas de limite, tu peux mettre vingt étrangers sur le terrain si tu veux.

    Xavier Mignot : « on se tape énormément dans les mains, même après un petit exercice anodin. C’est assez perturbant (rires). C’est très américain, cette espèce d’entrain limite excessif mais ça a aussi son revers. »
    Xavier Mignot : « on se tape énormément dans les mains, même après un petit exercice anodin. C’est assez perturbant (rires). C’est très américain, cette espèce d’entrain limite excessif mais ça a aussi son revers. »
    © Collection personnelle

    Quid du rythme des semaines et des déplacements ?

    X.M. : Si on prend une semaine type avec un match le week-end, c’est assez similaire de ce qu’on a pu connaître en Top 14. En revanche, quand on se déplace, c’est toujours sur 3 jours. On part le vendredi, on joue samedi, et on revient le dimanche. Tous les déplacements s’effectuent évidemment en avion. Notre « derby » avec la Nouvelle-Orléans, c’est contre Houston. On les a affrontés en match amical en début de saison et exceptionnellement, on y était allé en bus : ça nous a pris sept heures, dans un véhicule pas forcément adapté comme ceux qu’on connaît en France… Honnêtement, vu la taille du pays, je ne pense pas qu’une seule équipe effectue un déplacement autrement qu’en avion. Peut-être lors du match entre San Diego et Los Angeles, à la rigueur…

    Vous évoluez à la Nouvelle-Orléans dans un ancien stade de base-ball, l’équipe est toute neuve. Ressentez-vous en engouement lors de vos matchs à domicile ?

    K.G. : C’est la spécificité du sport pro à l’américaine, qui fonctionne autour de franchises et de ligues fermées. Pour eux, tout est très malléable, donc tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l’autre. À la Nouvelle-Orléans, les gens découvrent clairement le rugby mais ils apprécient, les affluences sont en constante augmentation, ça veut dire que les gens reviennent au stade. On a franchi à plusieurs reprises les 3 000 spectateurs, ce qui est plutôt bien.

    X. M. : Ici, ils consomment le sport différemment. Il ne va pas y avoir une ferveur incroyable comme dans certains clubs, par contre, ils vont apprécier les gros chocs, les contacts. Beaucoup de gens aiment ça dans le rugby, me direz-vous, mais eux sont particulièrement impressionnés par ça. Le fait de jouer sans protection, ça les fascine et ils aiment ça, clairement.

    K.G. : Je ne sais pas du tout quelle image ils avaient du rugby avant. Mais actuellement, quand on se promène dans la rue et qu’on échange avec des individus, ça les interpelle quand on leur dit qu’on joue au rugby. Souvent, ils disent : « Ah oui, on connaît un petit peu, ça nous intéresse d’aller voir un match. » Tu vois, ils ne sont pas réfractaires au point de dire « Ah non, le rugby, pas moyen…»

    X. M. : Il t’est d’ailleurs arrivé un truc marrant, l’autre soir…

    K.G. : Ah oui, c’était un vendredi (sourire). Je me suis retrouvé sur un parking où un mec n’arrivait pas à démarrer son pick-up. Il m’a demandé si je pouvais l’aider, on a mis un moment à essayer de démarrer, du coup on a forcément pas mal discuté. Quand il m’a demandé d’où je venais, je lui ai dit que j’étais un Français venu jouer au rugby. Et là, il me dit : « Non, c’est pas vrai ? Cette saison, je me suis abonné au Nola Gold. » Alors, quand on a finalement réussi à démarrer, il n’en pouvait plus (rires). J’espère le croiser rapidement au stade, ce gars-là…

    En ce qui concerne le niveau de jeu, comment le situeriez-vous ?

    X. M. : Je pense que certaines équipes peuvent rivaliser avec des milieux de tableau de ProD2. Après, c’est dur de comparer, ça n’est pas du tout le même style de jeu. Ici, le rugby se veut très rapide, très ouvert. Je compare un peu ce championnat à une deuxième division d’un Super Rugby. D’ailleurs, il n’y a pas de hasard : il y a en MRL beaucoup de coachs ou de joueurs néo-zélandais venus du NPC parce qu’ils ne trouvent pas de place au niveau supérieur.

    K.G. : À terme, je pense que ce serait intéressant d’organiser un match entre le champion de MLR contre celui de Pro D2, pour voir. Ce serait intéressant. Ça n’est pas extraordinaire mais en tout cas, ça bosse, les mecs sont pros et s’entraînent bien. Il y a ici pas mal de mecs passés par le Pro D2, beaucoup d’îliens, également un gros contingent d’Irlandais et de Gallois. Ce sont quand même des mecs qui sont rodés au rugby.

    X. M. : En moyenne, on tourne autour des 35minutes de temps de jeu effectif par match, ce qui est quand même pas mal. Bien sûr, il y a un peu moins de densité qu’en France, les chocs sont moins rugueux même si, parfois, ça peut taper fort.

    Qu’est-ce qui vous a surpris dans le rugby américain ?

    X. M. : Je ne sais pas si c’est propre à cette équipe ou si c’est de partout pareil, mais il y a un enthousiasme ambiant permanent : on se tape énormément dans les mains, même après un petit exercice anodin. C’est assez perturbant (rires). C’est très américain, cette espèce d’entrain limite excessif mais ça a aussi son revers.

    K.G. : Sur le terrain, ça parle beaucoup, en permanence. Autant entre coéquipiers pour s’expliquer des choses qu’avec l’équipe en face. Les mecs, ils parlent, ils chambrent, ils commentent toutes les actions en réclamant des fautes, des hors-jeu… J’ai vu des mecs capables de parler à leur adversaire en même temps qu’ils se faisaient plaquer ou couraient avec le ballon. Des fois, tu as juste envie de leur dire «ferme ta gueule et vas-y » (rires). Parfois, en tant que Français, ça gonfle mais à la longue tu comprends que ça fait partie de leur culture sportive. Le trash-talking, ça n’est pas une légende.

    Vous êtes les deux seuls Français actuellement en MLR : cela vous confère-t-il un statut particulier au regard des autres, dans une ville reconnue comme d’influence française ?

    K.G. : Il y a une culture française dans le club, parce que le propriétaire et son état-major sont Français, mais en dehors de ça je n’ai pas l’impression que le club soit stigmatisé ou reconnu pour ça. Nous non plus, du coup… La seule discussion qu’on a eue au sujet de la culture de la Nouvelle-Orléans, c’est avec Axel Muller, l’ancien ailier de Toulon et Oyonnax qui évolue à Washington. Pour lui, la Nouvelle-Orléans, c’était une ville de gangsters (rires).

    Peut-être avait-il trop regardé la série Your Honor, qui offre une image peu flatteuse de la ville… À ce titre, la réalité de la Nouvelle-Orléans est-elle proche des clichés qu’on lui prête ?

    X. M. : Non. On m’avait dit que certains habitants parlaient un patois proche du Français, je ne l’ai jamais entendu.

    K.G. : Il y a de lointaines origines françaises, ça se voit notamment aux noms des rues mais elle a aussi une grosse influence hispanique. Et puis, avec les ouragans, cette ville a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises. Cette notion de résilience est quand même marquante, tu sens que les gens acceptent cette possibilité de tout perdre et tout reconstruire.

    X.M. : Ce qui m’a le plus marqué, à titre personnel, c’est qu’il s’agit d’une ville d’artistes, tournée un peu vers la fête, très ouverte. Le principal point commun que je lui vois avec la France, c’est un certain art de vivre, notamment à travers la nourriture.

    K.G.: ça, tout le monde nous l’a dit. À la Nouvelle-Orléans, on a la chance de trouver une qualité de nourriture qui n’existe pas dans certaines grandes villes américaines. De ce point de vue, on s’en sort bien.

    Il y a quelques mois, la Nouvelle-Orléans a aussi été frappée par un violent attentat à la voiture bélier, qui a provoqué une quinzaine de morts et deux fois plus de blessés. Cela ne vous a-t-il pas refroidis ?

    K.G. : Je suis arrivé cinq ou six jours après. Je m’attendais forcément à avoir une ville un peu marquée. La rue où ça s’est passé, Bourbon Street, est vraiment une rue très festive, en plein centre du Vieux Carré, le quartier historique de la Nouvelle-Orléans. C’était comme si rien ne s’était passé. D’ailleurs, le lendemain ou le soir même, il y avait une finale de foot américain universitaire et la rue était de nouveau pleine de monde. Ouais.

    X.M. : Ils ont fait des hommages, notamment lors du Super Bowl mais ils ont cette capacité à rebondir qui est plus forte que la nôtre. Ils passent vite à autre chose. Alors, peut-être qu’ailleurs ça n’aurait pas été pareil, car chaque état fonctionne pratiquement comme un pays. Mais ici, dans les États du Sud des Etats-Unis, les gens ne se prennent pas la tête. Ici, les gens sont très accueillants, très souriants et franchement pas stressés.

    K.G. : L’exemple, c’est quand tu veux descendre de l’avion : il te faut bien vingt minutes… Il y a une forme de légèreté ambiante, alors que tout le monde a ses problèmes. Mais c’est quand même agréable de vivre dans cette forme d’ambiance sympathique.

    X.M. : Le point positif, aussi, c’est au niveau des embouteillages. En échangeant avec les joueurs d’autres équipes, ils te disent souvent que si tu fais quelque chose hors de chez toi, il te faut planifier des délais de bouchon incompressibles… À la Nouvelle-Orléans, il y a peu de trafic, on a de la chance d’avoir un rythme de vie plus spontané qu’ailleurs.

    Xavier Mignot. À 31 ans l’ailier des Nola Gold reste admiratif des moyens dont disposent les Américains en matière de sport.
    Xavier Mignot. À 31 ans l’ailier des Nola Gold reste admiratif des moyens dont disposent les Américains en matière de sport.
    © NOLA Gold et Collection personnelle

    Au-delà de l’expérience rugby, l’idée de ce voyage était aussi forcément de vivre quelque chose de sympa avec votre famille. Vous y retrouvez-vous ?

    K.G. : Pour ma part, je n’ai pas beaucoup joué en début de saison à cause d’une commotion, alors ça m’a libéré pas mal de temps avec ma compagne. On en a profité un peu…

    X.M. : Ce qui m’inquiétait un peu, c’est que nos femmes respectives ne peuvent pas travailler, elles n’en ont pas l’autorisation de par leur visa. Les Américains sont très stricts là-dessus : même nous qui avons un visa de travail, si on voulait exercer une activité professionnelle en dehors du rugby, on n’en aurait pas l’autorisation… Mon épouse était podologue en France, elle avait son propre cabinet, je craignais qu’elle trouve le temps long. Mais finalement, on a trouvé un rythme qui est bien pour tout le monde, on ne s’ennuie pas. Mes deux enfants se régalent chaque matin lorsqu’ils vont à l’école.

    K.G. : On sait pourquoi on est venus : d’abord pour découvrir une nouvelle culture, un nouveau pays, apprendre une nouvelle langue et un peu bousculer notre quotidien. Voilà, on le voulait vraiment. On a bien découvert la ville, on va désormais essayer aussi de bouger un peu plus.

    X.M. : Avec Sophie mon épouse, on va rester à San Diego après avoir joué là-bas. Je suis aussi allé à Baton Rouge, où j’ai visité l’université de LSU. Ça, c’est exceptionnel. Les moyens qu’ils ont pour du sport universitaire, c’est juste incroyable, ils mettent le Top 14 à des kilomètres.

    K.G. : J’ai joué une finale de championnat de France espoirs, ça correspond à peu près au niveau des finales universitaires. Je ne sais même plus où on avait joué, sur un terrain pourri devant 500 personnes. Ici, ils ont 120 000 spectateurs, ça n’est même plus comparable. L’organisation du sport, ici, est plus anglo-saxonne et plus intéressante, en tout cas c’est mon avis. Le fait de pratiquer le sport dans les lycées et les collèges leur confère beaucoup plus d’avantages que nous, dans les systèmes associatifs. Alors oui, les systèmes associatifs amènent d’autres choses. Mais quand on voit les problématiques du sport à l’école, du sport santé ou même du sport de performance en France, leur fonctionnement n’en est que beaucoup plus logique.

    Kélian Galletier à la découverte des paysages et des panoramas américains.
    Kélian Galletier à la découverte des paysages et des panoramas américains.
    © NOLA Gold et Collection personnelle

    Quel est le truc le plus dingue qui vous soit arrivé depuis que vous êtes là ?

    K.G. : Moi, pas grand-chose mais Xavier, probablement l’histoire de son passeport.

    X.M. : Je ne sais pas si je peux la raconter, celle-là… On était en visite dans le bayou et mes affaires sont tombées à l’eau : j’avais mis mes affaires dans un petit sac et il est tombé à l’eau.

    K.G. : Bouffé par un alligator ! (rires)

    X.M. :Ouais, une belle mésaventure. Les clés de voiture, le portefeuille, le passeport… Du très, très grand Mendes (rires).

    Après plusieurs mois de vie là-bas, les clichés qu’on colporte vu de France sur les États-Unis sont-ils fondés ?

    K.G.: Pour moi, ce qui fait leur force fait aussi leur faiblesse : ils ont ce côté où ils se foutent royalement de tout ce qui se passe au-delà de leur rue. Ça a un bon côté, ça va avec cette ambiance un peu cool. Mais au-delà de leur quartier, de leur communauté, tout leur passe au-dessus. Ça a des limites sur leur mode de fonctionnement. Ce sont des gens qui consomment beaucoup et, par exemple, ils n’ont aucune conscience de l’environnement.

    X.M. : Ici, rien n’est isolé, ça ne les empêche pas de balancer la clim’ à fond. Dans les restos, il fait 15 degrés, tu es obligé de mettre un sweat alors qu’il fait 40 degrés dehors.

    K.G. : Je sais qu’en France, en ce moment, vous ne parlez que de Trump. Ici, ils n’en parlent jamais. Ils s’en foutent. Mais vraiment. Vous pourriez croire que c’est parce qu’on ne fait pas attention mais je vous jure que non. Vraiment, les mecs, ils s’en foutent.

    X.M. : ça a des avantages parce qu’effectivement, la vie est beaucoup moins stressante ici. Mais cet autocentrisme, c’est un cliché qui est vrai, quand même. Ils sont la puissance numéro 1 mondiale, ils le savent, et ça s’arrête là. Pour rebondir sur ce que disait Kélian, sur l’environnement… Franchement, quand on nous prend la tête pour certains trucs en France, tu te dis qu’ils sont des années-lumière. C’est un peu choquant, quand même. Ici, tout est jetable. Pour moi, le meilleur exemple, c’est le supermarché. Quand tu vas au Walmart, tu as l’impression de revenir 10 ou 20 ans en arrière en France, il y a des sacs plastiques partout, qu’ils te doublent quand tes produits sont un peu lourds, tu as des emballages pour tout et n’importe quoi.

    Moralité de l’histoire, si on vous proposait tout de suite de prolonger votre aventure à la Nouvelle-Orléans, que feriez-vous ?

    K.G. : Pour ma part, ça se réfléchit, parce qu’on s’y plaît.

    X.M. : ça dépendrait des opportunités qu’on pourrait avoir par ailleurs. On n’a pas d’obligation à rester ici, pas de vocation…

    K.G. : Moi, ce qui m’intéresse, ce sont les projets que l’on peut avoir, pour moi comme pour ma compagne. C’est vrai qu’il y a ici une force, des possibilités qui sont énormes. Je ne veux me fermer à rien.

    X.M. : ce qui me plaît bien dans le modèle américain, c’est qu’il récompense l’effort, le travail. Ces notions-là sont vraiment valorisées. Après, le rugby, c’est bien, mais il y a une vie après également. Donc, il faut tout prendre en compte.

    Avez-vous été contactés par des joueurs inspirés par votre aventure ?

    K.G.: Oui, ça arrive, on nous demande souvent comment faire pour venir. C’est vrai que ça n’est pas encore hyper bien orchestré. C’est pareil, ce sont les débuts. Mais oui, il y en a qui se renseignent et qui auraient d’ailleurs intérêt à franchir le pas.

    X.M. : On avait cette discussion avec Kélian il n’y a pas longtemps, et je trouve que sa vision, elle est juste. Aujourd’hui, le Top 14 est très dense mais les deux tiers de la saison sont très condensés. Souvent, tu as souvent les fins de saison qui sont moins rythmées, notamment lorsque les phases finales approchent et que les internationaux sont revenus à 100 % avec leur club. Dans beaucoup d’équipes, tu te retrouves dans ces moments avec des effectifs de 50 mecs, dans lesquelles une bonne vingtaine ne joue jamais. Alors, plutôt que de perdre leur temps, s’il y a une ligue annexe comme ça qui se monte, c’est quand même intéressant pour eux de partir. Il y a là un modèle à trouver qui peut être intéressant pour tout le monde.

    K.G. : Dans tous les cas, que ce soit rugbystiquement ou pas, je pense que c’est toujours riche de découvrir une nouvelle culture. Voyager, c’est aussi la vie. Tu t’ouvres au monde et tu apprends beaucoup, notamment sur toi. De meilleurs hommes ne peuvent faire que des meilleurs joueurs. 



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