(Agence Ecofin) – La mine de cuivre Kamoa-Kakula opérée par le canadien Ivanhoe Mines affiche une production en pleine croissance depuis sa mise en service en 2021. En 2025, elle devrait livrer entre 520 000 et 580 000 tonnes, contre une production de 437 061 tonnes en 2024.
En RDC, la compagnie canadienne Ivanhoe Mines avance vers la finalisation du Projet 95, un programme visant à augmenter les taux de récupération de cuivre des concentrateurs 1 et 2 de sa mine de Kamoa-Kakula à 95%, contre 87% actuellement. Cette initiative qui devrait être achevée d’ici début 2026 s’inscrit dans un plan plus large de la société visant à atteindre un taux de production de 600 000 tonnes de cuivre sur cet actif.
The Project 95 initiative at Kamoa-Kakula is on track for completion in early 2026. Project 95 aims to improve copper recovery rates of the Phase 1 and 2 concentrators from 87% to 95%, unlocking up to 30,000 tonnes per annum of additional copper production.? pic.twitter.com/JmKy78Ql7g
— Ivanhoe Mines (@IvanhoeMines_) March 17, 2025
A en croire les prévisions d’Ivanhoe, le Projet 95 devrait permettre de débloquer annuellement jusqu’à 30 000 tonnes de cuivre supplémentaires à Kamoa-Kakula, une fois finalisé. De quoi stimuler les performances opérationnelles de ce complexe minier, qui affiche actuellement une capacité de production installée de 600 000 tonnes avec la mise en place du concentrateur de la phase 3 du projet au troisième trimestre 2024.
En attendant, la mine devrait encore voir sa production croître en 2025, après avoir livré au total 437 061 tonnes de cuivre en 2024. Ivanhoe Mines anticipe en effet pour le compte de cet exercice une production comprise entre 520 000 et 580 000 tonnes. Une performance qui pourrait non seulement consolider la position de Kamoa-Kakula en tant que plus grande mine d’Afrique, mais aussi fortement contribuer à la production nationale de la RDC, qui occupe depuis 2023 le rang de deuxième producteur mondial de cuivre.
Pour rappel, le projet est dirigé par une coentreprise entre Ivanhoe (39,6%), Zijin Mining (39,6%), Crystal River Global Limited (0,8%) et l’État congolais (20%). L’exploitation de la mine a permis à ce dernier de toucher en 2024, 155,4 millions USD sur le bénéfice attribuable grâce à sa participation, mais aussi 307,1 millions USD pour les redevances et les taxes et 345 millions au titre de l’impôt sur les bénéfices.
Aurel Sèdjro Houenou (stagiaire)
Edité par : Feriol Bewa