PalmPay, la fintech nigériane créée en 2019, est en discussions pour lever entre 50 et 100 millions de dollars lors d’un tour de Serie B, incluant capital-actions et dette . Cette levée interviendrait après un financement total de près de 140 M$ depuis son lancement — comprenant les tours seed et Serie A —, et survient dans un contexte de profitabilité confirmée.
La fintech compte à ce jour 35 millions d’utilisateurs inscrits et enregistre un impressionnant 15 millions de transactions quotidiennes, soit « des dizaines de milliards de dollars » de volume annuel . En 2023, PalmPay a généré 64 M$ de revenus, chiffre qui aurait ensuite plus que doublé en 2024
Son modèle repose sur une stratégie « smartphone-first », complétée par un vaste réseau physique de plus d’un million d’agents marchands, qui servent plus de 10 millions d’utilisateurs par mois. En outre, via un partenariat stratégique avec Transsion (marques Tecno/Infinix), l’application est préinstallée sur un large éventail de smartphones, favorisant une acquisition massive d’utilisateurs.
À l’international, PalmPay a étendu ses activités en Tanzanie, au Ghana et au Bangladesh (premier marché hors Afrique), tout en préparant des lancements en Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Ouganda et Kenya d’ici fin 2025. La fintech mise sur le financement d’appareils et le crédit à la consommation comme leviers initiaux avant d’élargir ses offres.
Désormais bénéficiaire, PalmPay envisage de réinvestir dans :
- le renforcement de ses services bancaires grand public au Nigeria (notamment le financement d’appareils),
- l’accroissement de son offre B2B (paiements inter‑entreprises, API cross-border),
- la consolidation de ses implantations existantes et la conquête de nouveaux marchés
Username de la rentabilité, PalmPay ambitionne de franchir désormais la barre du statut de licorne (valorisation ≥ 1 Mrd $), appuyée par des investisseurs tels que Transsion, GIC, MediaTek, en parallèle du renforcement de partenariats OEM