Le premier axe consiste à déployer des solutions de financement à court terme en interne en loan et en factor pour les clients. Des solutions encore à l’étude visant à adresser au mieux les besoins en BFR des TPE et PME accompagnées par la fintech.
Le deuxième axe de déploiement visé par les équipes de Karmen est 100 % tech.
“l’idée est de booster nos outils à la fois avec de l’IA et du machine learning pour accélerer le scoring, l’évaluation des risques et donc, apporter les fonds à nos clients de manière beaucoup plus rapide. A ce titre, nous venons juste de lancer un nouveau modèle facilitant la pré-élégibilité de nos clients à nos solutions de financement. Cependant, la décision peut mettre encore 24h à 48h avant d’être définitive. Nous souhaitons gagner en célérité pour accompagner la prise de décisions des entreprises qui parfois sont cruciales pour elles. Et les nouveaux outils tech vont nous assister dans cette démarche.”
Quant au troisième axe, il consiste à propulser le déploiement de la solution Karmen en marque grise. Aujourd’hui, des logiciels de comptabilité, de facturation, des marketplaces, ou même des services bancaires en ligne dédiés aux entreprises à l’instar de Qonto, embarquent la solution Karmen via son API. Si le système est aujourd’hui minoritaire – 1/3 des demandes de mini crédit à court termes -, l’objectif serait d’atteindre 75 % d’ici à la fin de l’année.
Et bien entendu, grâce à ces partenaires souvent déjà déployés en Europe, pourquoi ne pas passeporter la solution Karmen auprès d’autres dirigeants d’entreprise TPE ou PME au sein de l’UE ?
S’adressant à l’origine aux TPE/ PME issues du digital et de la tech, Karmen a su conquérir 600 entreprises dont des marques de mode comme Balibaris, Maison Kitsuné, Les Raffineurs, Almé, etc. faisant appel à ses services plusieurs fois par an.
Objectif pour Karmen ? Se positionner comme une solution complémentaire aux options de financement traditionnelles des entreprises pour les accompagner dans toutes les phases de leur croissance.
AL ALLAIN