Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large de l’ADIA, qui cherche à diversifier ses investissements dans les fonds spéculatifs, en collaborant avec des gestionnaires proposant des stratégies innovantes sur les actions et les produits dérivés, afin d’optimiser les rendements tout en répondant à une volatilité accrue des marchés, rapporte Bloomberg.
Pour François Rivard, chef de la direction d’Innocap, ce partenariat offre une occasion d’accélérer la croissance de la plateforme technologique développée par l’entreprise. Le nouvel actionnaire rejoint une liste qui inclut notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), BNY Mellon, Gestion d’actifs mondiale Walter et BNP Paribas.
Dans cette stratégie de croissance, Innocap considère le Moyen-Orient comme un marché clé. La firme emploie 440 personnes dans sept pays et prévoit d’ouvrir un bureau à Abu Dhabi en 2025. La fintech, qui gère à ce jour 120 milliards de dollars (G$) d’actifs, vise à doubler ce chiffre d’ici cinq à dix ans.
Pour soutenir son développement, Innocap mise sur la demande croissante des investisseurs institutionnels pour les plateformes de comptes dédiés gérés qui offrent une transparence accrue, un contrôle renforcé et des solutions adaptées aux stratégies alternatives pour répondre à la volatilité des marchés et respecter les obligations fiduciaires.
Plus important investisseur institutionnel du Moyen-Orient avec des actifs de 1000 G$, l’ADIA, créée en 1976 pour investir les excédents de recettes énergétiques de l’émirat et diversifier son économie, est l’un des principaux bailleurs de fonds des fonds spéculatifs dans le monde, selon Bloomberg.