Autrefois courants, les thermomètres à mercure ont disparu de nos foyers en raison de leur dangerosité. Pourtant, ce métal liquide fascinant présentait des propriétés uniques qui en faisaient un outil de mesure de la température simple et fiable.
Le mercure : un métal liquide à température ambiante
Contrairement à la plupart des métaux comme le cuivre ou l’aluminium, le mercure est liquide à température ambiante. Il reste fluide jusqu’à environ -39°C, ce qui est exceptionnel pour un métal. Cette propriété le rendait particulièrement adapté à une utilisation dans les thermomètres.
La dilatation thermique, principe clé du thermomètre
Comme tous les métaux, le mercure se dilate quand la température augmente. Cet effet est facilement observable à grande échelle, par exemple avec la Tour Eiffel qui s’allonge légèrement en été. Cette dilatation est encore plus marquée pour le mercure, ce qui permettait de mesurer précisément la température.
En étant enfermé dans un tube de verre fin, le mercure monte ou descend selon la chaleur ambiante. Des graduations le long du tube permettent alors de lire la température.
Pourquoi abandonner le mercure ?
Malgré ses avantages techniques, le mercure est très toxique pour la santé humaine et pour l’environnement. Cette dangerosité a conduit à l’interdiction progressive des thermomètres à mercure. Aujourd’hui, des liquides moins nocifs, comme l’alcool coloré, remplacent le mercure dans ces instruments, tout en utilisant toujours le principe de dilatation pour indiquer la température.