(Agence Ecofin) – Savannah Energy est une société énergétique britannique active en Afrique, notamment au Nigéria où elle exploite le champ gazier Uquo. En mars 2024, elle a annoncé son projet d’acquérir la filiale nigériane de Sinopec International Petroleum Exploration and Production Corporation (SIPC).
La société énergétique britannique Savannah Energy a annoncé dans une note publiée le lundi 10 mars avoir finalisé l’acquisition de Sinopec International Petroleum Exploitation and Production Company Nigeria (SIPEC) pour un montant total d’environ 31,5 millions USD. Grâce à cette opération initialement annoncée en mars 2024, la société, qui détient déjà des intérêts de 80 % dans le champ gazier Uquo et 80% dans l’usine Accugas, renforce ainsi son portefeuille d’actifs au Nigéria.
Selon le communiqué, la facture de 31,5 millions USD payée par Savannah dans le cadre de cette transaction a été financée par une facilité de crédit de 60 millions USD accordée par la Standard Bank of South Africa. Ce montant englobe notamment 19,5 millions $ de liquidités pour SIPEC et 2 millions USD de contrepartie en espèces différée payable en huit versements trimestriels après la finalisation de l’accord.
L’opération étant ainsi bouclée, Savannah acquiert 100% des actifs de SIPEC, dont une participation de 49% dans le champ pétrogazier Stubb Creek, qui est exploité et détenu à 51% par sa filiale Universal Energy Resources Ltd. L’intégration de cet actif a entraîné, apprend-on, une augmentation d’environ 30% des réserves et ressources de Savannah, lesquelles passent de 151 millions de barils équivalent pétrole (bep) à 197 millions bep.
Suite à cette acquisition, la société prévoit désormais d’accélérer le programme d’expansion de Stubb Creek pour une durée maximale de 18 mois. Ce projet qui a été préalablement annoncé l’année passée a pour objectif d’augmenter la production moyenne de ce gisement à environ 4700 barils de pétrole par jour (bopd), contre 2700 bopd en 2024.
Notons cependant que la feuille de route de ce projet et l’investissement nécessaire pour sa mine en œuvre ne sont pas encore connus. Quoi qu’il en soit, sa concrétisation pourrait être bénéfique pour les plans du gouvernement nigérian visant à porter la production nationale de brut et de condensats à 2,7 millions b/j d’ici 2027.
Aurel Sèdjro Houenou (stagiaire)
Editing : Feriol Bewa