La première enquête publique s’était clôturée le 2 juin mais suite à une erreur d’affichage, elle avait dû être relancée du 12 au 27 juin. “Oui, on avait connu un petit couac technique et pour respecter les prescrits légaux, on l’avait relancée”, indique le mayeur, Marc Tarabella.
Impact paysagé critiqué
Ce qui ressort de cette enquête publique ? Le projet a ses opposants et ses défenseurs… L’administration communale a reçu une trentaine de courriers de personnes qui ont manifesté leur désapprobation. Une lettre cosignée par 150 personnes, qui soutiennent la coopérative, défend quant à elle le projet sous l’angle de l’investissement citoyen. “Pour les courriers de désapprobation, tout n’a pas encore été analysé mais plusieurs arguments identiques reviennent, indique le bourgmestre, comme le fait qu’il serait préférable de d’abord occuper les toits des magasins et usines en panneaux solaires avant de viser les terres agricoles. Sur ce point, je rappelle que sur le terrain visé par Ether Energy, pas un seul mètre carré n’est soustrait à l’agriculture puisqu’on y fait paître des moutons et que ce terrain est dévolu à une prairie pas à un champ cultivable. De nombreuses remarques sur l’aspect paysager sont aussi arrivées, arguant que ce n’est pas l’endroit approprié.”
Ce vendredi, le collège communal doit analyser tous ces courriers en détail ainsi que tous les éléments du dossier pour rendre un avis, favorable ou défavorable, avis qui sera ensuite transmis à la Région wallonne, habilitée à délivrer ou non le permis d’urbanisme au promoteur. “On espère pouvoir se prononce ce vendredi, ou au plus tard vendredi prochain, précise Marc Tarabella, il ne faut plus traîner comme il y a déjà eu du retard dans l’enquête publique.”