“Ils ont forcé les portes à l’arrière des camionnettes. Ils ont réussi à entrer dans deux d’entre elles. Ils ont emporté tout le matériel qui se trouvait à l’intérieur: disqueuses, visseuses, foreuses, etc. Ils n’ont pas réussi à entrer dans le troisième véhicule. Et ils n’ont pas touché à la quatrième camionnette”, explique Dylan Hotua.
Bien au-delà du préjudice matériel
Le préjudice global est estimé entre 6 000 et 8 000 €, sans compter la réparation des véhicules. Mais au-delà de la perte matérielle, c’est toute l’organisation du travail de l’entreprise qui est menacée. et la tenue des chantiers programmés.
“Ce sont surtout les chauffagistes/sanitaires qui sont impactés, précise encore le patron. Il faut trouver des solutions pour pouvoir aller sur chantier ce lundi matin. On ne peut pas se permettre de mettre le personnel au chômage technique trois jours et modifier tout le planning. D’autant que c’est une semaine de trois jours avec le férié jeudi.”
La solidarité se met en place
Prévenu dimanche vers midi par des témoins qui ont aperçu du matériel dans l’herbe à proximité du bâtiment d’Eco Light Energy, le patron s’est rendu sur place et a rapidement découvert le vol.
Loin de se laisser abattre, il a contacté, avec ses associés, ses fournisseurs habituels afin de se procurer des outils en urgence. “Quand on a les bons numéros et de bons fournisseurs, on trouve des solutions, même un dimanche. Ça fait chaud au cœur”, confie Dylan Hotua.
Le vol aurait été commis entre 18 heures samedi, heure à laquelle un ouvrier a ramené une camionnette sur le site du zoning, et dimanche midi quand le vol a été signalé.
Difficile de relier avec certitude ce vol avec les auteurs du rodéo sauvage commis à une centaine de mètres de là, vers 3 heures du matin dimanche. “J’imagine mal des gens faire un rodéo, brûler des palettes sur un rond-point en faisant du bruit. Et commettre un vol chez nous.
La police va visionner les caméras de surveillance mais j’ai peu d’espoir de retrouver les auteurs”, indique Dylan Hotua. C’est la première fois que l’entreprise est victime d’un tel acte.