Depuis ce lundi 24 mars 2025, des agents municipaux s’affairent à l’installation de barrières métalliques le long de la rue Saint-Sauveur, dans le centre-ville de Caen (Calvados). Quelle est leur utilité ?
Une rue réputée pour ses bars
Débutant au croisement des rues Froide, des Croisiers et aux Namps, la rue Saint-Sauveur s’étend jusqu’à la place du même nom. Aussi fréquentée par les voitures que les piétons, elle est réputée pour ses bars, notamment dans sa première portion, où l’Aca Bières, le Comptoir, Chez Paulette et Vous Êtes Ici se succèdent jusqu’à la rue Demolombe.
Depuis le début de la semaine, les riverains ont remarqué que des travaux étaient en cours en plein milieu de la chaussée. Des agents municipaux ont percé des trous dans l’asphalte, le long du marquage au sol qui sépare les deux voies de circulation.
Les terrasses éphémères de retour
Ils ont ensuite installé des barrières métalliques d’environ un mètre de haut, solidement rivées au sol. Ces aménagements servent à la « sécurisation des terrasses et de la circulation, dans le cadre de la saison estivale », confirme le cabinet du maire de Caen à Liberté Caen.
Le dispositif des terrasses éphémères avait été lancé pour la première fois en juin 2020, après le premier confinement. Il avait pour objectif de permettre aux bars d’accroître leur capacité d’accueil à l’extérieur, pour soutenir leur chiffre d’affaires qui avait subi de lourdes pertes à cause de la pandémie.
Plus de risque pour la circulation
La mesure a rencontré un tel succès, qu’elle a été pérennisée le long du quai Vendeuvre et rue Saint-Sauveur. Elle revient maintenant chaque année, du début du mois d’avril jusqu’à la fin octobre.
Les années précédentes, la municipalité utilisait des séparateurs modulaires de voies en plastique et des barrières amovibles pour délimiter l’espace nécessaire aux extensions de terrasses. Des éléments de protection qui ne résistaient pas toujours aux aléas des nuits festives caennaises. Faciles à déplacer, que ce soit par accident ou par malveillance, certains finissaient parfois sur la moitié de la route ouverte à la circulation. Un risque désormais totalement écarté avec ces barrières en métal solidement ancrées dans le bitume.
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