Soucieux d’innover à chaque nouvelle édition, le festival Pause Guitare expérimente cette année un “marathon rock” de près de 9h. Une formule déjantée et pleine de surprises.
Sept groupes, neuf heures de son, zéro compromis. Préparez-vous à vivre une nuit blanche hors du commun, le samedi 5 juillet ! Cette année, Pause Guitare transforme sa scène en machine à décibels pour sa soirée de clôture qui prendra la forme d’un marathon rock, plein de surprises. Une innovation assumée par les organisateurs du festival albigeois qui veulent ainsi “casser les codes” et renouer avec les racines rock des débuts.
Du début de la nuit jusqu’à l’aube (ou presque), pas moins de sept groupes vont défiler sur la scène de Pratgraussals entre 18 h 30 et 3 h 30 : The Kills, Yodélice, L’impératrice, the Liminanas, Ko Ko Mo, Lou K… Autant de groupes qui mêlent rock rugueux, énergie brute et promesse de découvertes.
“Une envie de surprendre”
“On a voulu proposer quelque chose de nouveau, une soirée qui sorte des formats habituels. Cette idée du marathon rock est née d’une envie de surprendre, d’aller plus loin que les grandes têtes d’affiche”, explique Marine Peyroux, directrice d’Arpèges & Trémolos, l’association organisatrice du festival.
En clair, pas de grosse tête d’affiche, ce soir-là, à l’image de Sting et Julien Doré (qui se produiront la veille et l’avant-veille sur la même scène). Le choix est assumé de laisser place à des groupes moins “bankables” mais plus nombreux pour pouvoir danser jusqu’au bout de la nuit. Un défi comme le festival aime s’en fixer chaque année, à l’image des soirées électro ou métal qui ont éclos ces dernières années. Ou encore de la soirée rap, l’autre temps fort de cette édition 2025 avec SCH, Carbonne et Yoa qui viendront enflammer la nouvelle scène de la cathédrale Sainte-Cécile, le jeudi 3 juillet.
“Comme un carnaval nocturne”
Pour ce marathon rock, véritable sport d’endurance, une pause de 30 minutes est prévue entre chaque concert, pour permettre aux techniciens de transformer la scène et au public de souffler. Autant d’interludes riches en surprises. C’est le moment où la compagnie La Machine entrera en scène pour présenter ses créations pyrotechniques et lumineuses, tandis que la fanfare des Pastor of Muppets revisitera les classiques du rock avec ses cuivres aux accents de métal.
“À mesure que la nuit avance, La Machine intensifiera ses effets visuels, avec des machines, du feu, de la lumière. Ce sera une autre manière de vivre le festival, presque comme un carnaval nocturne”, détaille Marine Peyroux.
Et qui dit carnaval, dit déguisements. “On invite les festivaliers à arborer des tenues déjantées, à se lâcher, à venir maquillés, costumés…”, sourit Marine Peyroux, qui lance un appel à la folie vestimentaire. “Ce marathon rock, c’est une tentative joyeuse et ambitieuse de fédérer les publics autour d’une même énergie. C’est un pari, oui, mais c’est comme ça qu’on avance.”
Demandez le programme
Place Sainte-Cécile : mardi 1er juillet : Feu ! Chatterton, Philippe Katerine et Dinaa. Mercredi 2 juillet : Franz Ferdinand, La Femme, Etienne Fletcher. Jeudi 3 juillet : SCH, Carbonne, Yoa.
Pratgraussals : Jeudi 3 juillet : Santa, Julien Doré, Ben Mazué, Adèle Castillon. Vendredi 4 juillet : Kimberose, Sting, Lucky Love. Samedi 5 juillet. The Kills, Yodélice, L’impératrice, the Liminanas, Incandescence, Ko Ko Mo, Lou K.