La Bernard Minet Metal Band va se produire samedi 5 juillet au festival Rag Nar Oc de Saint-Bauzille-de-Putois. Un évènement auquel le piscénois Grégory Aubert, le bassiste du groupe, participera à la fois en tant qu’artiste et fan de Bernard Minet.
Vous avez grandi en regardant le Club Dorothée et aujourd’hui vous jouez en groupe avec Bernard Minet. Quel effet ça vous fait ?
Pour moi c’est incroyable ! J’étais un fan absolu de Bernard. Il faut se remettre dans le contexte de l’époque : on avait quatre chaînes de télévision et le Club Dorothée, c’était les mercredis après la sortie de l’école. On n’avait pas les réseaux, tout ce qu’on avait, c’était les dessins animés. Ça a compté énormément pour ma génération, j’ai vu les gens pleurer en voyant Bernard.
Comment a commencé votre collaboration ?
Au départ, je ne faisais pas vraiment partie du projet. Bernard avait son propre groupe et voulait se lancer en 2019, mais le Covid est passé par là. À ce moment-là, j’étais déjà ami avec lui sur les réseaux depuis 10 ans, il suivait ce que je faisais. Quand la pandémie s’est calmée, il m’a contacté du jour au lendemain et m’a proposé de monter une équipe pour interpréter ses chansons phares. Je n’ai pas hésité une seconde.
Et vous reprenez en concert tout le répertoire de Bernard Minet ?
C’est ça ! On a réactualisé en mode rock métal tous les génériques mythiques du Club Dorothée interprétés par Bernard Minet. Ça va du Collège fou, fou, fou à Bioman en passant par Olive et Tom. Sans oublier ses chansons du groupe Les Musclés.
Le Club Dorothée n’est plus diffusé depuis 1997. Est-ce que vos concerts parviennent à attirer les plus jeunes ?
Je vais être honnête, la majorité des festivaliers qui assistent à nos concerts sont des quarantenaires qui ont connu l’âge d’or du Club Do. Mais ces mêmes personnes amènent leurs enfants au festival et leur font découvrir cet univers. Et puis, Bernard se rend de temps en temps à des conventions de manga, donc ça touche forcément aussi les jeunes générations.
Vous vous produisez sur scène régulièrement ou de manière occasionnelle ?
Plutôt régulièrement. On essaie de parcourir le pays, même si malheureusement on joue très peu dans le sud. Où que l’on aille, le public est toujours au rendez-vous ! L’année dernière, on a fait le festival Motocultor (à Kérampuilh dans le Finistère, NDLR) face à plus de 8 000 personnes. On joue aussi en Belgique et en Suisse.
Vous allez participer au Rag Nar Oc ce samedi 5 juillet. Quels sont les atouts du festival ?
C’est rare qu’on soit dans la région, alors autant que les gens en profitent. La programmation est super, il y aura plein de groupes de la région. En plus, le festival se fait en soutien et en partenariat avec le Secours populaire. C’est la totale : on passe une bonne soirée, on rigole bien et on fait un geste solidaire.
