Dans mes activités syndicales, comme dans ma vie personnelle et professionnelle, je rencontre beaucoup de personnes, de tous âges, qui m’expriment leurs inquiétudes face à un monde aux équilibres perturbés, dans une société qui cherche à la fois des repères et des ancrages pour affronter des défis nouveaux, notamment économiques, écologiques et climatiques. Beaucoup m’expriment leur envie de faire, d’être acteurs. Tout, plutôt que subir.
A tous, je porte ma profonde conviction que l’agriculture est un réponse audacieuse à leurs aspirations tant individuelles que collectives. Je les invite à oser réfléchir l’agriculture en dehors des images d’Epinal qui la cantonne à des stéréotypes d’un autre temps !
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Certes, nous, agricultrices et agriculteurs, sommes et demeurons des paysans, au sens le plus noble du terme : attachés à notre terre, à nos terroirs, à notre pays et nos paysages. Mais nous transcendons cette définition par une action quotidienne volontariste : oui, nous osons, au quotidien dans nos fermes, adapter nos pratiques, en expérimenter de nouvelles, porter des projets et proposer de nouveaux modes d’organisation. Etre agriculteur aujourd’hui, et encore plus demain, c’est être dans l’action.
Regarder notre mission nourricière dans toutes ses dimensions : au service de la vitalité des territoires, au service de notre indépendance nationale, au service de la stabilité démocratique
Oser entreprendre en agriculture en 2025, c’est prendre maintenant des décisions courageuses pour produire durablement l’alimentation des prochaines décennies. C’est regarder notre mission nourricière dans toutes ses dimensions : au service de la vitalité des territoires, au service de notre indépendance nationale, au service de la stabilité démocratique.
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Le bon moment pour oser, c’est maintenant : l’objectif de souveraineté donne un cap et le renouvellement des générations agricoles ouvre des opportunités. Oser l’agriculture, ce n’est rien d’autre que porter un projet de société, un futur désirable, qui repose sur les valeurs chères à l’agriculture, de développement, de durabilité et de solidarité.