Hervé Grosjean a commencé son travail dans un hangar de la base de Chambley. Mais il a dû trouver un autre local pour y installer sa création, un tyrannosaurus rex de plusieurs tonnes de métal, qu’il façonne désormais dans un hangar agricole à l’entrée de Dommartin-la-Chaussée.
« L’idée de créer cette œuvre m’est venue il y a trois ans. Pour la réaliser, j’ai d’abord dû chercher des fonds. La Fondation Solange Bertrand m’a répondu positivement. En juillet 2024, j’ai pu commencer sa création. Elle sera composée de métal et de bois. Par exemple, le bois permettra de représenter les muscles des pattes », explique l’artiste.
Une œuvre gigantesque de métal et de bois
Pour fabriquer cette œuvre colossale, Hervé Grosjean a rassemblé près de trois tonnes de métal, beaucoup de récupérations, mais aussi du totalement neuf.
« Je laisse libre cours à mon imagination. D’abord, je me suis concentré pour constituer une belle tête et une belle queue. Cette dernière mesure quatre à cinq mètres. En tout, mon tyrannosaure a une longueur de dix mètres et une hauteur de près de cinq mètres. Il a fallu trouver le parfait équilibre entre les deux extrémités afin qu’il tienne debout sur ses pattes. Car il ne faut surtout pas qu’il penche d’un côté ou de l’autre ! », poursuit le sculpteur.
Pour réussir cet exploit d’équilibriste, il a dû auparavant se creuser la tête pour dessiner les plans. L’œuvre, de métal et de bois, apparaît d’abord massive. Mais, en s’approchant, on découvre un travail très minutieux.
Au marteau et enclume
« Pour les pliures de la tête, j’ai tout fait à la main, avec marteau et enclume. Puis je soude tous les éléments un par un. Le système de soudure permet de dynamiser les effets. La seule partie qui sera peinte sera la bouche. »
Hervé Grosjean pense terminer sa nouvelle œuvre au début de l’été. Pour lui, l’idéal serait qu’elle soit installée à l’orée d’une forêt. Le lieu reste donc à trouver !