Les géants américain de la tech semblent s’intéresser de plus en plus au nucléaire. Après des investissements de Google, de Microsoft et d’Amazon dans le secteur ces derniers mois, c’est au tour de Meta de vouloir capter cette électricité. Comme elle l’a annoncé mardi 3 juin, la maison-mère de Facebook et Instagram a conclu un accord avec la société américaine Constellation Energy.
Un accord sur 20 ans
Ce contrat, qui court sur deux décennies, dispose que Meta récupèrera l’énergie produite par un réacteur nucléaire situé dans l’Illinois, aux Etats-Unis, à partir du mois de juin 2027. A cette date, le réacteur en question était en effet censé tirer sa révérence, faute de renouvellement de licence, avant que Meta ne jette son dévolu sur lui.
“Nous sommes fiers de travailler en partenariat avec Meta, a réagi Joe Dominguez, patron de Constellation Energy. Ils ont compris que soutenir le renouvellement des autorisations et l’expansion des centrales existantes est tout aussi important que de trouver de nouvelles sources d’énergie.”
“Faire progresser nos ambitions en matière d’IA”
Les détails de l’accord n’ont pour l’heure pas été divulgués. D’après la chaîne de télévision américaine CNBC, la centrale n’alimentera pas seulement et directement les centres de données de Meta. Celle-ci continuera à fournir de l’électricité à l’ensemble du réseau régional, tout en contribuant à l’objectif de la firme de Mark Zuckerberg de produire une électricité intégralement décarbonée.
Urvi Parekh, responsable de l’énergie au niveau mondial chez Meta, a toutefois confirmé que ce contrat passé avec Constellation Energy visait, au moins en partie, à satisfaire les besoins énergétiques croissants du groupe. “Il est nécessaire de garantir une énergie propre et fiable pour continuer à faire progresser nos ambitions en matière d’intelligence artificielle”, a-t-il commenté.