Le programmateur du Festival d’été croit possible de faire revenir Metallica ou d’attirer une grosse pointure du heavy métal, mais les mordus de ce style de musique ne doivent pas s’attendre à avoir leur soirée à eux chaque année sur les plaines d’Abraham, comme ce fut le cas, vendredi, lors de la rare visite à Québec de Slayer.
«Ça prend le bon morceau, dit Louis Bellavance. Nous n’en faisons pas pour le plaisir parce que ça ne touche pas assez de monde, mais quand nous sommes capables d’aller chercher un spectacle qui va marquer l’imaginaire, on le fait et on le refera.»

Tom Araya, de Slayer.
Photo d’archives MEGA/WENN
Metallica, qui commande désormais des cachets très élevés, n’est pas exclu de sa liste. «On ne met pas une croix sur Metallica», assure M. Bellavance.
Se servir des scènes de la place George-V, qui a reçu la semaine dernière le groupe In Flames, est une bonne option pour satisfaire plus régulièrement l’appétit des amateurs de métal, soumet-il.
Le latino en observation
Lors de la conférence de presse bilan du FEQ, Louis Bellavance a convenu que le country, grâce au succès des soirées de Shania Twain et de Matt Lang, était maintenant un incontournable de la programmation après des années à tester ce style sur les scènes du festival.
Le prochain objectif du FEQ sera de mousser les artistes latinos, de plus en plus présents sur les plaines d’Abraham. Au cours des dernières années, les noms de Luis Fonsi, de Pitbull, de J Balvin et de Farruko sont apparus sur les affiches du festival.
«C’est ce qu’on regarde le plus activement. Nous sommes à la même place que nous étions, il y a dix ans, avec le country. On se demande si c’est le bon moment, mais cette tendance est planétaire», observe Louis Bellavance.
«Avant longtemps, tu vas me demander quand nous allons avoir Daddy Yankee. Je pense qu’on s’en va là, mais au FEQ, on ne bouscule pas les tendances, on les suit. Nous essayons d’être prêts quand c’est le bon moment.»