« J’ai débuté le projet il y a une vingtaine d’années en solo : j’ai accumulé…
« J’ai débuté le projet il y a une vingtaine d’années en solo : j’ai accumulé de nombreuses compositions, et je me suis dit qu’il fallait les concrétiser », explique Benoit Dornon. Une première maquette sort en 2001, puis quelques années s’écoulent avant la sortie d’un EP intitulé « Jean-Marie le charcutier » en 2015 avec l’appui de David Sanz.
En 2017, un premier album nommé « Paris brûle-t-il » est conçu vec le bassiste Jean-Claude Luc et de nombreux invités tels que le bassiste Pascal Davant ou le claviériste Mani. Le batteur Gaspar Ortiz rejoint la formation quelques mois plus tard, tandis que le second guitariste Eric Lamoureux complète le groupe en 2018. Les années Covid sont l’occasion d’enregistrer le second album « The killer of Tudela » en 2021.
Le groupe Barney est aujourd’hui composé de Claude Hugot, Benoit Dornon et Eric Lamoureux.
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Barney a donc mis à disposition son dernier opus le 16 mai dernier sur toutes les plateformes internet, et dans sa version physique dans les Leclerc d’Oloron et de Pau ainsi qu’au Silver Wolf Music de Lons. Le groupe est toujours composé de Benoit Dornon et Eric Lamoureux : le duo est désormais complété par le bassiste Claude Hugot, qui fait aussi les choeurs. « On y trouve un univers très cinématographique : il y a des références à Sergio Leone ainsi qu’à Jacques Audiard », détaille Benoit Dornon.
« Il y a toujours une dimension fun dans nos projets : cette fois-ci, on a décidé de faire une version métal de la comédie La soupe aux choux de Jean Girault, dont lequel joue Louis de Funès et Jacques Villeret ». Ce morceau plutôt insolite, qui n’apparaît que sur la version CD de l’album, peut être écouté sur internet via le compte Bandcamp du groupe. D’autres chansons sont plus engagées : « L’une d’entre elles parle de ceux qui nous espionnent via les nouvelles technologies ».
« On trouve des morceaux punks, speed, métal, mais aussi rock au coeur de ce nouveau projet. Nous sommes imprégnés de nombreuses influences, ce qui fait qu’on a souvent du mal à nous classer », sourit Benoit Dornon. « Une chronique nous a qualifiés de Manu Chao, de par nos influences et notre proportion à chanter en plusieurs langues ».
On peut suivre l’actualité de la formation sur la page Facebook « Barney band ».