Après s’être aperçu de la disparition de son téléphone durant un concert de musique métal à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le week-end dernier, un homme l’a finalement retrouvé dans les poches d’un individu qui tentait de s’enfuir. Le voleur, un SDF, avait réussi à dérober pas moins de 25 portables.
Si la musique est réputée pour adoucir les mœurs, elle peut aussi engendrer des actions beaucoup moins louables. Un homme sans domicile fixe âgé d’une cinquantaine d’années a été interpellé en marge d’un festival de musique métal à Nancy vendredi 8 juin. L’individu a dérobé 25 smartphones dans les poches de leurs propriétaires, relate L’Est Républicain.
Entre vendredi et dimanche, au moins 35 000 personnes se sont retrouvées en plein air au Zénith du Grand Nancy (Meurthe-et-Moselle) lors de la deuxième édition du Heavy week-end. Une occasion rêvée pour les “métalleux” de profiter de leurs artistes préférés, mais aussi une aubaine pour les pickpockets, qui peuvent détrousser à leur guise un public peu attentif.
Et c’est précisément ce qui s’est passé. Au cours de l’événement, Bernard* s’aperçoit que son téléphone a disparu. Empruntant celui de sa compagne, il se dirige vers le parking en appelant son propre numéro pour tenter de le localiser. C’est alors qu’il entend la sonnerie de son appareil… Dans les poches d’un autre homme.
25 téléphones retrouvés
Pour récupérer son bien, la victime empoigne alors le voleur présumé, qui chute lourdement, face contre terre. L’individu, un sans domicile fixe, est sonné. Alertés par le service de sécurité, les secours interviennent pour prendre en charge l’homme de 57 ans, blessé au visage.
Dans ses poches, la police découvre un véritable butin : 25 smartphones, dont plusieurs enveloppés dans de l’aluminium. Une protection dérisoire, supposée bloquer le signal téléphonique au cas où certains propriétaires tenteraient de faire sonner leur bien.
Placé en garde à vue à sa sortie de l’hôpital, l’auteur présumé des larcins a ensuite été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal. Quant aux portables – qui n’ont pas tous n’ont pas forcément été volés au Zénith –, une partie d’entre eux a déjà retrouvé leurs propriétaires.