Le Hellfest, c’est « the place to be ». Le festival où il faut aller, qu’il faut avoir vu une fois dans sa vie, même quand on n’aime pas le metal, le hard rock, le heavy, le thrash, le punk, le hardcore, toutes ces musiques dites extrêmes dont il est devenu une institution… On y va pour l’expérience, pour découvrir HellCity, la ville de l’enfer avec ses boutiques, son Temple, son Kingdom of Muscadet, pour en prendre plein les mirettes et les oreilles sur les six scènes, pour l’ambiance, plonger parmi les 60 000 métalleux accueillis quotidiennement.
Pendant quatre jours à partir de ce jeudi et jusqu’à dimanche — sans compter le Hellfest Kids de mercredi, lancé en 2024 pour les élèves de la région —, Clisson, charmante ville de 7 000 âmes blottie dans une vallée du muscadet, à 25 km de Nantes (Loire-Atlantique), devient la capitale mondiale du metal. Cette 18e édition du festival, comme les précédentes, affiche complet depuis la mise en vente des billets il y a un an… C’est un cas unique en France. Les fidèles sont tellement accros qu’ils achètent leurs pass quatre jours — vendu tout de même 339 euros — sans même connaître les groupes à l’affiche.