Une nouvelle exposition à l’ancienne halle métallurgique vous propose l’une des plus belles collections en Europe de robots et de figurines issus de l’univers manga. ” Robots de Fer ” : 300 objets environ, prêtés par un collectionneur parisien (Baptiste Caillaud).
Les plus âgés retomberont sûrement en enfance puisque c’est une star qui nous accueille à l’entrée de l’exposition : ” Le fameux Goldorak. Robot de deux mètres de haut, décrit Frédéric Giraudon, animateur. Goldorak est un peu le précurseur en France. Il est dessiné en 1975 par Gonagaï et diffusé à la télévision française pour la première fois en 1978. Il n’est pourtant pas la première série dessinée par Gonagaï. Il a un ancêtre qui s’appelle Mazinger Z, créé en 1972. Le pilote de Goldorak, c’est Actarus, prince d’Euphor et il embarque à l’intérieur du robot. C’est la grande rupture qu’apporte Goldorak, car auparavant, les robots étaient télécommandés ou disposaient d’une source d’énergie et d’une autonomie propre à l’image d’Astroboy. On présente un grand nombre de figurines issues de ces univers jusqu’à Albator ou encore capitaine Flam, évidemment. Sans oublier Ulysse 31 inventé par un studio français ; c’est sa particularité mais dessiné au Japon.”
Goldorak a ouvert la voie en France, suivi par les Sentaï dont le concept était différent : ” Les Sentaï sont des équipes composées de quelques adolescents, généralement entre 13 et 15 ans. Ils combattent des monstres, des mutants le plus souvent issus de radiations car le Japon, évidemment a été très marqué par les bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki. Dans chaque épisode, le mutant grandit et les Sentaï embarquent alors dans des robots pour pouvoir l’affronter. On présente notamment des figurines de Sentaï en métal qui sont d’époque.”
Et c’est là le lien avec la halle de Grossouvre et l’industrie métallurgique du XIXé siècle. Capitaine Flam, Albator, Sankukaï et bien d’autres vous attendent. Les plus fortunés pourront même acheter un fulguropoing à 450 euros : ” On n’en a pas encore vendu indique Kenza Hadouchi, assistante de communication. C’est une très belle pièce mais qui s’adresse vraiment aux collectionneurs les plus acharnés. On propose des souvenirs beaucoup moins chers à l’effigie de Goldorak : des miniatures ou des porte-clefs par exemple.”
L’exposition “Robots de Fer” est à voir jusqu’au 2 novembre, à l’Espace Métal Halle de Grossouvre.