2. L’audace des organisateurs
La communauté metal est très intransigeante sur la qualité des musiciens qu’elle écoute. Un an après Tool, les festivaliers ont réservé un accueil particulièrement chaleureux à Nine Inch Nails alors que sa musique ne peut être exclusivement cataloguée de la sorte. Une belle ouverture d’esprit…
Behemoth en taille patron sur l’affiche du Graspop
3. L’anniversaire d’Iron Maiden
Le groupe britannique a célébré son demi-siècle d’existence en grande pompe en délivrant un set de toute beauté faisant la part belle aux morceaux de ses 7 premiers albums. On espère que les visuels et les nombreuses mises en scène utilisées par la Vierge de Fer seront immortalisés sur un support vidéo. Et cela même si le soleil couchant a contraint les musiciens de porter des lunettes de soleil au début de leur concert.
Graspop Metal Meeting 2025 : Iron Maiden en grande forme, vampires, monstre et grand soleil
4. De l’eau, encore de l’eau
Les organisateurs ont installé de nombreux brumisateurs sur le site pour aider les festivaliers à combattre la chaleur. Le samedi, ils ont aussi installé quelques robinets de fortune pour leur permettre de se désaltérer.
5. Une ambiance festive et bon enfant
Les incidents sont particulièrement rares au Graspop. Une fois encore cette dernière édition s’est déroulée dans la bonne humeur et dans un esprit de convivialité.
Flops
1. La chaleur accablante
Il y a longtemps qu’on n’avait plus connu pareille chaleur sur le site campinois. De nombreux brumisateurs géants ont été installés sur le site de Dessel. Le thermomètre a frôlé les 35 degrés en Campine dans la journée de samedi ; obligeant les organisateurs du Graspop à installer quelques robinets de fortune pour hydrater les festivaliers. On regrette juste que ces robinets n’ont pas été installés dès le début du festival.
2. Une programmation parfois frénétique
On dit que choisir, c’est renoncer. Quand les organisateurs programment différents styles musicaux en même temps, le choix peut facilement s’opérer en fonction des affinités de chacun. Mais quand on retrouve Judas Priest et King Diamond en même temps sur deux scènes opposées, il est difficile de savoir où donner de la tête… Par ailleurs, deux têtes d’affiche ont été programmées tardivement bien après minuit. Quand on aime, on ne compte pas…
Till Lindemann, chanteur de Rammstein, a clôturé le Graspop en apothéose
3. Slipknot
Certes, la formation américaine est parvenue à mettre le chaos sur la plaine de Dessel mais sa prestation a singulièrement manqué d’originalité tant dans l’interprétation de ses titres que dans la mise en scène qui ressemblait furieusement à celle utilisée les autres années… Un concert un peu trop convenu pour un groupe qui dit vouloir briser les codes…
4. Une qualité trop disparate
La journée de samedi n’a affiché complet que la veille. La raison en est simple : l’affiche de cette journée manquait de variétés et de diversités. Hormis les deux têtes d’affiche (Korn et Nine Inch Nails), la programmation manquait singulièrement de consistance et d’ambition.
Nine Inch Nails a fait chavirer le Graspop en mode discothèque du futur
5. Judas Priest
Rob Halford est capable du meilleur comme du pire. Le chanteur britannique a montré les deux facettes dimanche soir à Dessel lors de la prestation de son groupe. Et forcément quand on le compare à Bruce Dickinson (Iron Maiden), le constat est encore plus cinglant…