«Les pratiques agricoles dominantes menacent la durabilité de l’agriculture.» Cette phrase, qui résume la connaissance actuelle sur les liens entre l’agriculture et les crises climatiques ainsi que de la biodiversité, n’a l’air de rien. Mais la lire dans un rapport parlementaire transpartisan après un an et demi de mobilisations agricoles qui ont conduit les syndicats – et beaucoup de politiques – à cibler l’office français de la biodiversité et les autorités scientifiques comme causes du mal-être du secteur, constitue un petit événement en soi.
Le rapport de 27 pages est publié ce mercredi 9 avril par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (Opecst), présidé par le sénateur LR Stéphane Piednoir. Pour le rédiger, des élus de tous bords ont sollicité une dizaine de scientifiques. A l’issue de ces auditions, les rapporteurs, le député Horizons Pierre Henriet et le sénateur les Ecologistes Daniel Sa