C’est un vrai labyrinthe pour aller trouver le groupe dans les sous-sols de l’école de musique Dans mes cordes, rue de la Harpe à Flers (Orne). À 19 h, tout le monde est présent pour une répétition importante avant la scène le 24 mai : une première pour le groupe. Il faut se faire petit car l’espace est réduit et le matériel prend de la place.
Du rock metal local
Marc, qui dirige l’école, est à la guitare et au chant ; il est accompagné à la guitare par Kevin, son élève ; Loïc est très concentré sur les accords de sa basse et tout au fond, Thomas, « le chauffeur » du groupe, est à la batterie, forcément. Caroline Roblot, leur manager, est là pour superviser l’ensemble et écouter.
Tous les quatre viennent du bocage : Marc est de Rouvrou, Loïc de Condé, Kevin de Caligny et Thomas de Flers. Du rock local donc, mais avec des racines dans ce qu’on fait de mieux en hard rock, Metal et Heavy Metal : le son de guitare saturé qui vous empoigne les entrailles comme savait le faire Blacksabbath, les pères fondateurs du genre.
Chacun sa trajectoire
Kevin est fan de Metallica et de Slayer ; Loïc, des années 70 et notamment du groupe Accept ou de Téléphone et Marc va chercher son inspiration dans un registre très large qui va du classique avec Debussy et Beethoven jusqu’à la chanson française pour ses textes engagés :
J’aime Ferrat ou Léo Ferré bien sûr… En rock français, je suis surtout Noir désir et Eiffel, un très bon groupe moins connu dont le titre A tout moment la rue, est toujours d’actualité. Il y a aussi AC/DC ou Red Hot Chili Peppers et Offspring… Mais en ce moment, je suis très Little Bob.
Le seul qui ne soit pas Metal, c’est Thomas.
De toutes ces complémentarités et ces inspirations devrait naître un son bien à eux qui se démarque déjà par sa fréquence 432 et non 440 : « On serait sur une fréquence dite baroque », explique Marc qui complète : « Il y a un mythe qui dit que ce serait les nazis qui auraient imposé la fréquence 440 pour nous déconnecter de notre environnement naturel »… Il paraît en effet que la fréquence 432 est la clé du lien profond entre le son et le bien-être humain.
Chacun sa trajectoire et les affinités ont fait le reste : « Faire de la musique et monter le groupe, ça a été une évidence. On s’éclate ensemble, on ne se prend pas la tête, on se fait plaisir, mais on bosse ! » déclare Marc en évoquant les week-ends très intensifs de répétition : « Loïc a eu des cloques aux doigts après deux jours de basse en continu ! »
Une première sur scène
Pour les paroles, Davy Guihaire travaille en binôme avec Marc, son ami de longue date.
Quant au nom du groupe, il sonne bien et surtout il évoque la datation radiométrique très précise d’une chose qui autrement reste mystérieuse ou inconnue. Il y a donc de la révélation dans l’air.
Le concert du 24 est le résultat de deux ans de travail et tous en attendent beaucoup. Récemment, c’est chez Loïc qu’a eu lieu le test face à un public d’une quinzaine de personnes. Reste à vérifier s’ils parviennent à déchaîner la salle, car ils ont choisi un registre qui ne fait pas dans la demi-mesure.
Réservation possible via Facebook pour le concert le 24 mai (gratuit). Concert à 20 h 30 à la salle de la Petite A, rue Simons. Le Metal pour les nuls : « metalliquoi » sur You tube.
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