Jusqu’au 26 juin, l’espace Antonin-Delzers accueille l’exposition “Métal émotion”. L’artiste transforme la rudesse du métal en œuvres vibrantes, mêlant puissance et poésie.
Mercredi 2 avril, l’espace Antonin-Delzers, à la Maison d’Espagne, à Castelsarrasin, a ouvert ses portes à l’univers fascinant de Maurice Graffenberg. Son exposition “Métal émotion”, qui se tient jusqu’au 26 juin, invite le public à une découverte singulière, celle d’un artiste qui transcende la rudesse du métal pour en extraire une force expressive inédite.
Dès l’inauguration, une ambiance empreinte d’émotion s’est installée. De nombreux amateurs d’art sont venus admirer les sculptures saisissantes de Maurice Graffenberg. Lors du vernissage, Jeanine Bajon-Arnal, adjointe à la culture de Castelsarrasin, a évoqué avec enthousiasme sa première rencontre avec l’artiste au salon Art shopping de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), trois ans plus tôt.
Plusieurs distinctions
Originaire d’Alsace, Maurice Graffenberg a posé ses valises près de Biarritz il y a plus de trois ans, consacrant son temps à sa famille et à son art. Depuis ses débuts en 2008, il a su s’imposer dans le monde de la sculpture métallique, accumulant distinctions et prix prestigieux.
En 2009 déjà, il est récompensé, suivi d’une série de reconnaissances entre 2017 et 2022, lors d’expositions à Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Capbreton. Parmi ses distinctions, le prix des Talents d’or, le premier prix de sculpture, et le prix du public viennent saluer son talent.
Jean-Philippe Bésiers, maire de Castelsarrasin, a également pris la parole pour féliciter l’artiste et exprimer sa satisfaction de voir les habitants de la ville et des environs découvrir cet univers unique. Un moment convivial a clôturé la soirée, mettant en lumière le rôle fondamental de l’art dans le lien social et culturel.
Maurice Graffenberg ne se contente pas de sculpter le métal, il lui insuffle une âme. Son approche artistique repose sur la transformation d’outils et de vestiges oubliés, auxquels il offre une seconde vie.
“Je veux que mes sculptures parlent, qu’elles interpellent, qu’elles racontent une histoire”, confiait-il lors de son discours inaugural. Il sculpte sans esquisse, laissant la matière orienter ses gestes : il soude, assemble et polit jusqu’à la forme finale.
Le résultat est saisissant : figures humaines stylisées, structures abstraites ou compositions audacieuses, chaque pièce dégage une énergie brute et une poésie inattendue.
Invitation à la contemplation
“Parce que de la dépouille peut naître l’art”, aime-t-il à dire. Il redonne ainsi au métal une vitalité insoupçonnée, le faisant vibrer au rythme de ses inspirations.
L’exposition “Métal émotion” est une invitation à la contemplation. Chaque œuvre murmure une histoire, chaque courbe exprime une émotion. La ferraille devient langage, la rouille se fait mélodie et l’acier respire une nouvelle vie. Cette déambulation artistique, accessible jusqu’au 26 juin, est une occasion unique de découvrir un artiste hors du commun. De quoi prouver que le fer peut être un vecteur d’expression aussi puissant que la peinture ou la musique.
Une exposition à ne pas manquer pour tous les amoureux de l’art et de la création.