L’agriculture urbaine se développe à Avignon, avec une ferme bio implantée en plein centre-ville. Découvrez comment l’agriculture peut se réinventer, même en milieu urbain, avec des méthodes respectueuses de l’environnement.
L’agriculture urbaine : un retour aux racines
Faire pousser des légumes en plein centre-ville peut sembler surprenant, mais en réalité, c’est une idée qui repose sur un principe fondamental : les villes se sont souvent installées sur des terrains fertiles. Ce phénomène est particulièrement évident autour d’Avignon, où les sols ont toujours été propices à l’agriculture. Dans ce contexte, des projets d’agriculture urbaine émergent, comme celui de la ferme urbaine implantée sur un ancien collège, le collège Paul Gérin. Ce terrain, auparavant un verger, est désormais utilisé pour recréer un environnement propice à la culture.
Le concept est simple : réutiliser les terrains urbains et les transformer en espaces agricoles. Même sur des sols artificiels, comme une dalle de béton, il est possible de cultiver en utilisant des techniques comme les bottes de paille ou des bacs. Si on a de la terre, on peut venir l’enrichir grâce à des déchets verts et du bois broyé. Ces méthodes permettent de recréer un environnement fertile et de développer une agriculture locale, même dans un cadre urbain.
Des cultures variées et un modèle bio
Sur cette ferme urbaine, les légumes dominent, mais l’espace offre aussi des plantes aromatiques et médicinales, ainsi qu’une forêt comestible. En tout, ce sont près de 400 espèces végétales qui sont cultivées sur place, une belle diversité qui illustre bien la richesse de l’agriculture urbaine.
L’un des défis majeurs de l’agriculture en ville est de maintenir des pratiques bio. Ici, tout est mis en œuvre pour respecter les normes biologiques. Bien que la ferme soit encore en attente de certification, les plants cultivés sont déjà certifiés bio. Une question se pose toutefois : est-il possible de pratiquer une agriculture bio en ville, malgré la pollution ? La réponse est oui. Selon Paul-Arthur Klein, fondateur du Tipi, les plantes ne captent pas la pollution atmosphérique par leurs feuilles, ce qui permet de garantir des produits sains, même en milieu urbain. Il en va de même de nos plantations sur nos balcons ou terrasses.
La preuve que l’on peut, même sans jardin, bénéficier des bienfaits de Dame Nature !
Merci à Paul-Arthur Klein, co-fondateur de la micro-ferme urbaine Le Tipi, portée par l’association Les Jeunes Pousses.
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