De l’Empire khmer, qui domina la péninsule indochinoise pendant près de six siècles, on ne retient souvent que la minéralité d’Angkor, ce vaste complexe architectural de 40 000 hectares, à moitié englouti par la forêt tropicale. Depuis le milieu du XIXe siècle, les archéologues, notamment français, s’emploient à dégager les monuments de la végétation luxuriante, à remonter les murs dispersés en puzzle, à restaurer les bas-reliefs sculptés… Ce travail titanesque a longtemps éclipsé un autre trésor : les statues de divinités en métal qui peuplaient en nombre les temples au moment de leur grandeur.
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