Pour Lucas Omez, chef de projet, « nous développons des solutions en collaboration avec les exploitants agricoles pour faire face aux défis du changement climatique et en concertation avec les habitants ‘’. ‘’Concernant le projet sur Courgeac, se pose pour nous la question de la rentabilité (notamment à cause des coûts de raccordement au réseau électrique qui se trouve à plusieurs kilomètres). La marge de manœuvre sur ce seul projet est réduite et sa viabilité dépendra aussi du devenir de deux autres projets portés sur Nonac, Deviat et Saint-Martial », souligne Antoine Chappert, directeur de Recurrent Energy France.
Les riverains qui ont assisté à cette réunion se sont montrés prudents : pour eux, l’installation de telles structures serait à privilégier sur des surfaces artificielles déjà existantes avant de les implanter sur des terres agricoles. Pour certains, cela remettrait directement en cause l’achat d’une maison et ceux qui souhaiteraient vendre craignent une dévaluation de leur bien.
Le maire Sébastien Piot verrait bien une partie du projet se réaliser sur une parcelle communale (l’ancien terrain de football) : « En tant qu’élu, ma priorité est que ce projet respecte la nature et surtout les habitants de notre territoire. Je ne suis pas contre mais attention, ne laissons pas faire n’importe quoi ‘’, explique le maire de Courgeac, qui avait convié dans la soirée ses collègues des communes limitrophes, en concertation avec la CDC Lavalette Tude Dronne. Une enquête publique est prévue prochainement auprès de la population.