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    Home»Commodities»Comment le festival de metal de Saint-Flour, le Furiosfest, a franchi un cap
    Commodities

    Comment le festival de metal de Saint-Flour, le Furiosfest, a franchi un cap

    March 13, 20254 Mins Read


    Un jour. Puis deux, au gymnase de la Vigière. Et un passage en plein air, au stade de l’Ander. Le Furiosfest suit un plan de croisance bien pensé… avec succès.

    Pari

    Pourtant, c’était un sacré pari. Que le co-organisateur, Christophe Bourry, résume ainsi : « on voulait promouvoir le metal pour le faire connaître dans la région, et promouvoir la région auprès de la communauté metal. » En ce qui concerne la première partie de la phrase, son compère Ernault Acker, estime que « la dernière édition a été charnière. On a senti que le festival s’était vraiment imposé auprès des Sanflorains, et qu’ils en ont vu tout l’intérêt. Parce que notre public fait vivre la ville, les commerces locaux, et les gens s’en rendent compte, parce qu’en général on ne peut pas louper nos festivaliers. » « Il y a des habitants qui ont aussi commencé à louer une piaule, un bout de jardin pour que les festivaliers plantent leur tente, c’est intéressant pour eux. Et puis le site a eu son importance : les Sanflorains ont pu nous écouter, il y a même eu un bouchon dans la montée des abattoirs à cause des curieux. Et de nombreux élus sont venus, et ont vu notre organisation, et tout ce qu’on pouvait apporter au coin. »

    Bons retours

    La communauté metal, elle, n’a pas attendu le passage en plein air pour valider le Furiosfest. Ceux qui avaient vécu la première n’ont pas loupé une édition depuis. Et 250 personnes sont fidèles depuis la deuxième. Au point que deux couples d’habitués, venant d’Alsace et de Lorraine, ont récemment contacté Christophe Bourry pour lui annoncer qu’ils venaient vivre à Saint-Flour. « Là, on se dit qu’on a rempli notre objectif » apprécie ce dernier.
    Et, avec plus de 900 entrées chacun des deux jours, l’événement a clairement franchi un cap. Il a aussi été salué par le parrain de l’année, l’animateur vétéran de la cause rock Francis Zegut. Comme par le patron de la référence mondiale en matière de festival metal, le Hellfest.

     Il m’a dit qu’on avait pas gravi une marche, mais quatre. C’était au début du festival, et il m’a mis en panique : je me suis dit qu’on allait pas être capable de suivre. Alors j’ai fait le tour des bénévoles, et j’ai vu que tout le monde était tranquille, et savait quoi faire. Parce qu’on a une équipe de fidèles, qui commence à avoir une bonne expérience, chacun sait quoi faire, et c’est notre force. 

    Christophe Bourry (co-organisateur du Furiosfest)

    La seule faiblesse de l’événement étant, reconnaît ce dernier, « une certaine fragilité financière encore. Mais là encore le patron du Hellfest m’a rassuré, comme le soutien des collectivités, qui devrait être renforcé. »