(Agence Ecofin) – Depuis 2022, le bassin namibien d’Orange est le théâtre de découvertes pétrolières majeures réalisées par des multinationales comme TotalEnergies et Shell. Cette dernière a annoncé une dépréciation sur ses actifs pétroliers PEL 39, suscitant des préoccupations.
L’exploration pétrolière offshore en Namibie devrait rester dynamique en 2025 malgré le contretemps signalé dans les projets de brut du pays, notamment ceux impliquant TotalEnergies, Shell et Chevron. C’est ce que suggère une étude du fournisseur de données pour le secteur énergétique Westwood Global Energy Group, publiée mercredi 5 février.
D’après Westwood, le bassin d’Orange demeurera l’une des régions de prospection les plus prometteuses du pays en dépit des évolutions mitigées. Cette projection repose sur le nombre de puits prévus dans cette zone, comparé aux autres régions du continent.
« Le bassin d’Orange devrait faire l’objet de 7 à 10 puits en 2025, qui seront essentiels pour déterminer son potentiel ultime. Les puits clés du bassin d’Orange sont Olympe-1X et Sagittarius-1X, bien que le puits Kapana-1 de Chevron, récemment achevé, n’ait donné aucun résultat », a déclaré Westwood dans le document.
L’intérêt soutenu pour l’exploration pétrolière du bassin d’Orange s’insère dans un contexte où l’Afrique devrait connaître une année particulièrement dynamique en matière de forages à fort impact, avec 14 puits prévus, selon Westwood.
Ainsi, outre le bassin d’Orange, d’autres bassins sédimentaires africains, comme la zone extérieure du bassin du Congo et celui de Namibe en Angola, celui de Rio Muni en Guinée équatoriale ou encore celui de Tano au Ghana, feront l’objet de puits à fort impact potentiel. Ceci, c’est sans compter « des tests potentiels à terre dans les bassins de Cabora Bassa et Kavango ».
À travers le monde, Westwood anticipe une année 2025 stable pour les activités de forages d’exploration à fort impact « avec 65-75 puits qui devraient être achevés, par rapport aux 69 achevés en 2024 ».
Rappelons qu’une étude distincte menée par Rystad Energy anticipe que les tensions géopolitiques, entre autres, vont perturber les chaînes d’approvisionnement en 2025. Cette situation pourrait exercer une pression sur les marges des entreprises pétrolières, notamment dans le secteur offshore.
Abdel-Latif Boureima
Édité par Wilfried ASSOGBA
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